
J’entame ce post après avoir regardé avec beaucoup d’avidité les défilés de la dernière saison de haute couture qui s’achève cette semaine. Je pense que deux fois par an, on doit se faire plaisir et se balader dans l’univers exquis d’une poignée des maisons qui excellent dans l’art et l’artisanat. A propos d’art, Viktor & Rolf ont séduit la presse une fois de plus avec leur robes-tableaux cubistes. Leur chemin semble bien distinct des autres, je me demande si leurs créations ne sont pas plutôt faites pour la presse ou les musées, que pour les femmes.
Mon coup de cœur de cette année va une fois de plus du coté des maisons italiennes.
Avec Valentino, on entre dans le luxe et la volupté. Les velours brodés d’or, la maille dorée et la transparence des robes blanches de nymphes ne sont qu’une invitation à la séduction. D’ailleurs le serpent sur la tête ne fait qu’amplifier cet effet.
Pas loin du même esprit, Alberta Ferretti nous emmène dans les années 30 et l’art déco, avec tous les codes de la femme fatale: la fourrure, la dentelle et le serpent (encore!).
Chez Giambattista Valli, les robes sont plus courtes et moins destinées au tapis rouge. J’aime particulièrement le volume des manches, les broderies colorées et les décolletés sophistiqués.
Ulyana Sergeenko continue son chemin sereinement et grandit dans l’estime des journalistes à chaque défilé. Cette année, sa collection est un mélange punk et déstructuré de codes militaires, slaves et contemporains. J’aime beaucoup les bottes et les sacs poisson.
Ceci est ma sélection couture de ce janvier 2016. Dommage qu’on ne connaisse pas aussi les coups de cœur des heureuses clientes de haute couture.


